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| Le Groupe interdisciplinaire 
        de réflexion sur les traversées sud-alpines Association Loi de 1901 enregistrée au 
        J.O. du 13 mars 1996 ; Membre de la Mission Opérationnelle Transfrontalière 
        (DATAR) | 
PRÉSENTATION
Le Groupe interdisciplinaire de réflexion sur les traversées sud-alpines et l'aménagement du territoire maralpin
(GIR Maralpin), fondé 
  en 1996, a pour vocation de rassembler les enseignants universitaires, chercheurs 
  et experts, français et étrangers, de toutes disciplines, aux 
  fins de contribuer à l'analyse approfondie de la problématique 
  de l'aménagement du territoire, des voies de communication et des transports, 
  ainsi que la protection de l'environnement, dans les zones littorale et maralpine 
  (Alpes de la Méditerranée).
  Ce projet, formulé en novembre 1995, s'est affiné au fil de plusieurs 
  réunions d'information et d'échanges de vues ayant impliqué 
  de nombreuses personnalités de diverses disciplines : juristes, économistes, 
  géographes, biologistes, géologues, ingénieurs, lesquels 
  convinrent alors de l'intérêt de poursuivre ensemble l'analyse 
  de la problématique des traversées sud-alpines et, plus généralement, 
  de celle de l'aménagement du territoire des Alpes méditerranéennes, 
  et ce, dans son acception la plus large, dans une perspective à long 
  terme, et en association étroite avec leurs voisins dauphinois, 
ligures, 
  piémontais et provençaux.
Le GIR Maralpin, la CIPRA et la Convention alpine
  Cette démarche s'inscrivant tout naturellement dans le cadre du développement 
  durable des régions alpines, le GIR Maralpin a été admis 
  au sein de la Commission internationale pour la protection des Alpes (CIPRA) 
  et s'est impliqué plusieurs années dans les activités de 
  cet organisme dont il faut rappeler qu'il fut l'initiateur de la Convention 
  alpine, convention internationale à ce jour ratifiée par l'ensemble 
  des pays de l'Arc Alpin (dont Monaco) et l'Union européenne.
  Au sein de la CIPRA, le GIR s'est alors fixé pour tâches d'analyser 
  et de faire connaître les spécificités de l'extrémité 
  occidentale et méridionale de l'Arc Alpin. C'est dans ce cadre et sous 
  le patronage de CIPRA-Italia et de CIPRA-France, que le GIR Maralpin a initié 
  plusieurs rencontres régionales italo-françaises où les 
  experts de différentes associations piémontaises et azuréennes 
  sont convenus d'apporter leur concours à une réflexion commune, 
  notamment sur la maîtrise des trafics sud-alpins et la mise en œuvre 
  du protocole transports de la Convention alpine dans les Alpes méridionales.
  Dans ce cadre, il assume le suivi analytique de l'évolution de trafics 
  de transit circumméditerranénens.
Le GIR Maralpin, société savante transfrontalière, 
  membre de la Mission opérationnelle transfrontalière (MOT) de 
  la Datar
  De par sa qualité de société savante transfrontalière 
  se dédiant à l'aménagement durable du territoire de la 
  zone maralpine (en gros : Ouest-Ligurie, Sud-Piémont et Est-Paca), le 
  GIR s'est intéressé aux activités de la Mission opérationnelle 
  transfrontalière (MOT) depuis la création de cette dernière 
  par la DATAR, mais attendait, pour solliciter en 2002 son admission, d'avoir 
  fait les preuves de la qualité de ses travaux.
  Cette reconnaissance a pu être acquise au niveau local auprès du 
  Syndicat intercommunal pour le développement économique transfrontalier 
  (qui a accordé au GIR, dès 1997, une convention, reconduite en 
  1998, pour l'étude de la problématique des transits dans la Vallée 
  de la Roya), aux niveaux régional et national français (respectivement 
  par la Région PACA en 1999/2000 et par le Ministère de l'Environnement
en 2001, pour la réalisation d'un Livre Blanc sur la valorisation des 
  lignes ferroviaires maralpines) et, en 2002, au niveau régional italien, 
  auprès de la Région Ligurie (pour la promotion du projet transfrontalier GIR d'itinéraires culturels et touristiques non motorisés).
Une forte implication dans la réflexion sur le développement durable
S'appuyant sur la décision du CIADT de décembre 1998 de création d'un réseau national d'itinéraires véloroutes et voies vertes, le GIR Maralpin a dès lors constitué un groupe de travail pour la promotion des déplacements doux. Son activité s'est déployée sur l'ensemble de la problématique [des aménagements urbains à la promotion des itinéraires nationaux du secteur sud-est de la France (dont celui transfrontalier du littoral)] tout en portant l'accent sur la valorisation du patrimoine, le développement durable et la protection de l'environnement.
Le GIR Maralpin s'est par ailleurs fortement impliqué dans la réflexion nationale sur le développement durable par sa contribution à l'élaboration de la Charte de l'Environnement et son active participation à la Semaine du développement durable, travaux qui lui ont valu le Trophée 2003 du développement durable.
Mentionnons enfin, l'étroite collaboration qui s'est instaurée dans ce domaine avec de grandes organisations nationales telles la Fédération des Clubs Alpins Français et l'Association Nationale pour la Protection des Eaux et Rivières (ANPER-TOS) avec laquelle le GIR Maralpin vient tout récemment d'organiser une Table Ronde sur l'impact environnemental des sports de nature.
Une contribution au débat public
  Au niveau spécifiquement français, le GIR Maralpin s’est 
  attaché à établir des relations avec d’autres associations, 
  de nouveaux partenaires et interlocuteurs, en vue de participer activement au 
  débat public sur l’aménagement du territoire maralpin.
  À cette fin, le Groupe a entrepris l'élaboration de dossiers, 
  ou d'éléments de dossiers, abordant divers aspects de la problématique 
  de l'aménagement du territoire, et dont les plus achevés ont été 
  mis à la disposition de mouvements associatifs et portés à 
  la connaissance d'instances institutionnelles.
  Le GIR Maralpin a été associé dès l'origine aux 
  réflexions sur l'élaboration de la Directive territoriale d'aménagement 
  (DTA) des Alpes-Maritimes ; il l'a également été dans les 
  réflexions sur l'élaboration du Schéma de services collectifs 
  de transport de la Région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca).
  Après avoir activement participé au Débat public sur le 
  projet d'aménagement du port de Nice, le GIR s'est impliqué en 2003 dans 
  la réflexion sur le Schéma régional d'aménagement 
  et de développement du territoire (SRADT) de la Région Paca.
Fonctionnement
  Le GIR Maralpin a déjà rassemblé, dans le cadre de ses 
  réunions d'échanges de vues et de travail, plus d'une centaine 
  de personnalités françaises, italiennes et suisses de diverses 
  disciplines (Droit, Economie, Sociologie, Géographie, Géologie, 
  Biologie, Ingénierie, Transports, etc.).
  Depuis 2002, le GIR dispose d'une représentation ligure au sein de la 
  Faculté d'Architecture de l'Université de Gênes.
  Les activités du GIR Maralpin, sous forme de débats, d'analyses 
  ou de synthèses, s’étoffent et s’enrichissent par 
  ailleurs de travaux dirigés (stages) et de recherches universitaires 
  (mémoires, thèses) sur des sujets d'investigation ou d'études 
  ressortissant aux thèmes précités.
  Ces travaux ont déjà eu pour aboutissement plusieurs publications, 
  ainsi que des communications devant des instances étrangères ou 
  internationales.
Réunions de travail
  Tout au long de l’année universitaire, rencontres, rendez-vous 
  et réunions de travail, ouvertes aux membres actifs et associés 
  du GIR Maralpin, se tiennent à fréquence mensuelle, à la 
  Faculté de Droit et de Sciences économiques de l’Université 
  de Nice - Sophia Antipolis, où peuvent être conviés observateurs 
  ou consultants invités.
  Le GIR Maralpin, qui fonctionne en réseau, maintient en outre le contact 
  entre ses adhérents, ses membres associés, et ses correspondants, 
  par un bulletin de liaison à parution sensiblement trimestrielle. Le 
  site Internet sous l'adresse 
www.gir-maralpin.org ouvert en 2003 met progressivement à disposition du 
  plus large public l'ensemble des productions du réseau.
[07.04.2004]
REGARDS SUR LE GIR MARALPIN
Lu dans la presse

Dans son numéro 154 - Avril 2004 - 12 Jarhgang, Riviera-Côte d'Azur Zeitung a fait paraître le reportage qui suit sur le GIR Maralpin
Mitte des 19. Jahrhunderts entdeckten die ersten 
Touristen die Côte d'Azur. Es waren wohlhabende adlige Engländer und Russen, die 
sich in die wildromantische, von armen Fischern und Bauern bewohnte Gegend 
verliebten. Hier bauten sie ihre Ferienvillen und legten damit unwissentlich den 
Grundstein für eine später unkontrolliert und schnell anwachsende 
Tourismusindustrie.
Seit den 60er-Jahren beobachtet Jacques Molinari die Stadtentwicklung an 
Frankreichs und Italiens Riviera. Er ist von den Zuständen schockiert: Das 
Festland ist zugebaut, der Natur bleibt kaum Raum. Immer wieder versuchte der 
Ingenieur, der für die französische Atombehörde im Bereich Umwelt tätig war und 
in Italien und Ungarn als Diplomat gearbeitet hat, die Öffentlichkeit auf das 
Dilemma der Urbanisierung aufmerksam zu machen. Doch die Politiker der 
Alpes-Maritimes begrüßten den Zuwachs von Touristen und Einheimischen, die Geld 
in die Kassen brachten. 
So gründete Jacques Molinari vor neun Jahren die Groupe 
interdisciplinaire de réflexion sur les traversées sudalpines et l'aménagement 
du territoire maralpin, kurz GIR Maralpin. Er rekrutierte italienische und 
französische Studenten, die sein Projekt unterstützten. Rund 40 aktive 
Mitglieder aus verschiedenen Fachgebieten treffen sich jeden Montag in 
Sophia-Antipolis.
«Je unterschiedlicher die Bereiche sind, aus denen die Studenten kommen, desto 
größer sind unsere Kompetenzen», erklärt Molinari. «Touristik-, Umwelt-, Technik-, 
Geographie-, Jura-, Städtebau und Verkehrsentwicklungs-Studenten arbeiten 
gemeinsam an der Verbesserung der ökologischen Situation an der Côte d'Azur.» 
Die Studenten erstellen konkrete Lösungen für das Verkehrschaos und den 
Tourismusboom im Sommer und legen diese den Administrationen vor. Einige 
Bauprojekte konnten beidseits der Grenze bereits verhindert werden, die 
Verwaltungen wurden auf die Gruppe aufmerksam. Mittlerweile erstellt GIR für 
französische und italienische Administrationen Analysen. Dies sind kleine 
Erfolge, die die Mitglieder - die alle ehrenamtlich arbeiten - motivieren. Meist 
sind es jedoch finanzielle Gründe, die die Vorschläge von GIR Maralpin zum 
Scheitern verurteilen.
GIRs Wirkungskreis erstreckt sich über das Maralpin-Gebiet, die Zone, in der die 
Alpen nahe am Meer sind: Ligurien, Südpiemont, Provence und Alpes-Maritimes. 
Hier sollen neue große Verkehrswege verhindert werden, wie zum Beispiel der Bau 
einer zweiten Autobahn. Stattdessen will GIR kleine Wege für den privaten 
Gebrauch durchsetzen.
Molinari und seine Mitstreiter kämpfen gegen einen 
Teufelskreis. Je mehr Touristen die Côte besuchen, desto mehr wird gebaut, desto 
mehr Menschen lassen sich hier nieder. Ein immer weiter ausgebautes Straßennetz 
wird nötig. Einen Ausweg aus dieser Situation sieht Molinari im Ausbau des 
Zugverkehrs, der an der Côte stark unterentwickelt sei. Dreimal mehr 
Eisenbahnnetze würden bei der heutigen Population hier benötigt. Molinaris 
Visionen reichen von konkreten Verbesserungen bis zu futuristischen Ideen. Als 
erstes müsste die Linie Cannes-Grasse - wie geplant - wieder aufgebaut werden, 
ebenso wie zwei bis drei neue Gleise zwischen Cagnes und Antibes. Anstatt neuer 
Autobahnen ins Landesinnere solle man neue Zuglinien errichten. Auf diese Weise 
könne man den Lkw-Verkehr zu 60 Prozent auf die Schienen verlegen und die 
Verkehrssituation verbessern.
Molinari sieht die Situation nüchtern: «Ich weiß, dass einige meiner Ideen nicht 
umgesetzt werden, aber man muss die Situation an der Côte korrigieren. Man darf 
die Lösungen nicht auf der Grundlage der alten Probleme suchen, sondern muss von 
einer neuen Situation ausgehen. Dafür braucht man neue Ideen.» So stellt sich 
Molinari unterirdische Zuglinien vor, die das Landschaftsbild nicht stören, oder 
orientiert sich an der Idee des Architekten Le Corbusier: Mitte des 20. 
Jahrhunderts erstellte dieser einen Plan, der vorsieht, die einzelnen Gemeinden 
mit einem Metrosystem zu verbinden. Wer dazwischen ins Landesinnere möchte, muss 
Wander- und Radwege benutzen. Selbstverständlich sei heute eine Umsetzung in 
diesem Sinne nicht mehr möglich, aber eine teilweise Umstellung des Tourismus 
auf Rad- und
Wanderverkehr hält Molinari für machbar. Gerade ist GIR in Italien dabei, ein 
solches Projekt umzusetzen. 
Andrea Servatius
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Petra Hall - Chefredakteurin
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